« Moi, ce héros », par Masked Menace, extrait, tome 14, chapitre CLXXII :
... c'est alors que, dans un cri terrifiant qui n'était pas sans rappeler la hurlement d'agonie des harpies mutantes du Docteur Gorgor (voir chapitre XXII, tome 12 pour la façon magistrale dont Masked Menace a mis, par son irrésistible courage, fin à cette sordide menace, sauvant ainsi l'humanité), l'alien convoqua l'esprit gardien de la septième lune de l'ouest, son dernier atout. De ses tentacules qui mesuraient à présent bien [s]sept[/s] neuf mètres de haut chacune, couverte de pustules putrides, il battait les buildings environnants, réduisant ces géants d'acier à une bouillie comparable au porridge dans les rayons du soleil levant un jour de grève générale des syndicats laitiers. Soudain, l'oeil perçant de notre héros perçut, sur la dernière poutre branlante de ce qui restait du 73ème étage du Mega Paragon Hotel, une malheuse orpheline (rien ne permettait de l'affirmer, sinon le puissant instinct propre à notre sauveur : voir notamment les chapitres XVI, XXXIII et LC du présent volume), serrant dans ses bras amaigris et ensanglantés un linge tout imbibé de ses larmes, que la super-vision du héros transperça aussitôt pour révéler la présence d'un nourrisson à peine né ! C'en était trop : d'un magistral revers de la main, il envoya une décharge photonique qui transperça les défense du nécro-shaman Txulmsien pour ne laisser que le pathétique tas de cendre que deviennent et deviendront tous ceux entravant la marche inexorable du bras armé de la justice... Le poulpe phosphorescent accusa un moment d'hésitation : ces 467 paires d'yeux étaient braqués sur l'incarnation de la vertu, dernier rempart de l'humanité contre la vermine gluante de Txulm. Quel détermination luisait dans le regard de son adversaire ! Ce dernier lui décocha un ultime regard au fond duquel scintillait les vastes étendues de l'infini, et la créature comprit que jamais lui vivant il ne pourrait mener à bien sa sinistre besogne. Dans un barrissement rauque trahissant sa peur, il se détourna pour emprunter le portail dimensionnel qui devait le ramener dans son sinistre monde. La voie était libre : décochant d'une main leste et agile des rayons mortels pour repousser les hordes de super-vilains qui s'avancaient vers lui (en effet, les Losts, la 5th Collumn et les Freakshow ont conclu une alliance désespérée pour essayer d'entraver les actions de notre merveilleux ami, voir tome 9), il désamorçait la Neutro-Bombe menaçant les restes de l'hotel de l'autre, tout en découchant un sourire étincellant à l'attention de la foule des photographes de presse présents sur les lieux. Bien qu'une fois de plus, tout semblait totalement perdu, il...