De la conscience de Gunny Love

Lorsque Gunny s'approcha de la fenêtre de l'immeuble délabré, son petit coeur d'enfant se serra a la vue d'un minuscule corps pâle qui frissonait dans le brouillard épais qui maintenant encombré toute la pièce.
Le combat avait été rude pour Gunny. Des centaines de Outcast avaient infecté cette immeuble et maintenant ils avaient disparus "pof". Rien d'autre qu'un grain de sable qui s'en va avec le vent.

La vie, Gunny savait l'ôté, mais elle ne l'avais jamais donné, ni ne pouvait le faire. Ses yeux fixèrent pendant un court instant l'enfant de son âge, sans doute, qui gisait a quelques mêtres d'elle, une poutre en acier massif a travers le corps. Ses petits muscles se raidirent a la vue de la "jeune femme" que paraissait être Gunny

"S'ilvouplaît, tuez-moi" faisait la petite voix souffrante et dévorée par le désir de mourir.

L'enfant toussait, laissant jaillir de sa bouche quelques gerbes de sang noirâtre.

"_J'ai très mal, balbutiait-il. Tue moi, je n'en peux plus.
_Je,...je ne peux pas, rétorqua Gunny, déboussolée.
_ S'ilteplaît, je ne veux pas finir ma vie a l'hopital".

Gunny ressenti une violente douleur a l'abdomen, son esprit tourmenté cherchait à trouvé une réponse a tout ça. Pourquoi tuer cet enfant? Pourquoi était-elle confrontée a tant de problèmes pour son si jeune âge?

C'est alors qu'elle chargea son pistolet et dans la matinée embrumée de Paragorn City, le bruit d'une détonation résonna à travers le brouillard et la fumée.

Gunny traversa tout Atlas Park et vint rejoindre le QG de la JLVdM.

" T'étais où Gunny? lui demanda avec inquiétude son père adoptif. Je me suis fait du souci pour toi!"

Mais Gunny ne répondit pas, les seules larmes qui coulaient de ses joues, jusqu'à effacer son maquillage, semblaient exprimés son désarroi.

"Je vais me coucher, p'pa. lui répondit tout simplement Gunny"


Il y a des épreuves et des épreuves Gunny, tu es loin de la fin de ton parcours raisonnait une voix dans la tête de l'enfant qui s'endormit non loin de The Joke, Bibi entre ses petits bras et le Dr Maboul sous sa tête.

( Waouh ce que c'est beau. )

L'adolescente au visage bariolée comme un clown, ne dormait pas. Elle regardait la petite Gunny, endormie, le visage marquée par les pleurs. The Joke se mit à fredonner doucement une berceuse, berceuse qui parlait de monstres, de fantomes, d'halloween, et d'enfants qui disparaissent. A la fin de la chanson, elle murmura.

The Joke : "Reposes toi, gunny. Tu vas grandir, ...... et ce sera pire. Toujours pire."