A qui profite le Crime

A qui profite le crime….

JAZZ abhorrait ce genre de réunion plénière où l'hypocrisie et la condescendance étaient de mise et celle-ci d'autant plus car il n'y avait pas d'ordre du jour précis indiquée sur la convocation. Cependant, il ne pouvait y échapper, sa participation était obligatoire. Il vérifia une dernière fois devant la glace sa tenue… costume noir avec de fines rayures marrons qui tombait impeccablement, chemise, chaussures et pochettes brunes assortis aux rayures du costume… parfait. Il mit ses lunettes de soleil pour protéger ses yeux bleus, et attrapa son habituel panama noir pour couvrir son crâne chauve ébène, il enfila son par-dessus et sortit de la suite.
JAZZ pénétra dans la limousine blanche stationnée devant l'hôtel. Le portier referma la porte de la voiture qui prit la direction de la Skyline Tower.

Après quelques minutes, le véhicule arriva en vue de l'édifice blanc balayé par les faisceaux des quatre gros projecteurs lumineux situés en contrebas. Avec ses 111 étages, la Skyline Tower dominait l'ensemble des autres bâtiments du quartier. La limousine s'arrêta devant l'entrée principale, un portier fit son office et JAZZ prit la direction des sas circulaires donnant accès au hall de la tour. Il passa à l'accueil et montra à l'hôtesse sa convocation car celle-ci ne précisait pas la salle où devait se dérouler la réunion. Après l'obtention des renseignements et que l'hôtesse lui signale très cordialement qu'il était le dernier arrivée, JAZZ pénétra dans l'une des cabines de la batterie d'ascenseurs panoramiques et appuya sur le 102.
Il trouva aisément la salle de conférence puisqu'un groom attendait devant la porte afin de s'occuper du vestiaire. Une fois débarrassé, JAZZ pénétra dans la salle.

Ce qui le surpris immédiatement c'est que tout le monde était là, sans exception y compris les sous-fifres comme aimaient les surnommer JAZZ.
A droite, il pouvait apercevoir CLASSIQUE, arborant sa rhingrave en velours et sa perruque caractéristique, ainsi que son épouse LYRIQUE qui portait une jupe doublée de plusieurs jupons avec un corsage mis en forme par de fines baguettes d'osier et qui avait fait le choix d'une coiffure au colisée pour l'occasion. Pour une fois, ils avaient daignés sortir de leur palais, se dit JAZZ. De plus, ils étaient accompagnés de toute leur cour poussiéreuse: CONCERTO, BELCANTO, OPERA, SYMPHONIE… et même VALSE.

A gauche de la pièce se trouvaient les deux frangins POP et ROCK et leurs acolytes. Comme d'habitude, POP portait un jean un peu usé qui laissait apparaître son caleçon, une chemise en soie de superbe qualité, des chaussures de sport rouges et une coupe mes-cheveux-font-pas-ce-que-je-veux. Juste à côté on pouvait admirer le dernier look de ROCK, vieilles tennis, jean foncé, T-shirt gris, veste en jean, mal rasé, cheveux court décolorés en blond… Bref il discutait avec PUNK, fidèle à lui même et FOLK toujours autant bucolique.
Juste derrière, on pouvait apercevoir un groupe plus turbulents. HARD, jeune femme rousse portant jean, t-shirt de LED ZEPELLIN et santiags qui s'engueulait avec son mari METAL, cheveux longs bruns sales, jean noir, t-shirt noir, rangers aux pieds pendant que leurs enfants bruyants et agités rappelaient à tous pourquoi d'habitude ils n'étaient pas conviés. D'un côté, les filles: FUSION et HARDCORE montaient sur la table puis se jetaient aux sols en beuglant à chaque saut. Du côté des garçons, HEAVY, SPEED, THRASH, DEATH et BLACK s'amusaient à mettre des taloches au petit dernier NEO.

Au fond à gauche se trouvaient ELECTRO habillé en tenue paramilitaire avec ses cheveux rouges en grande discussion avec l'énigmatique mais non moins charmeuse TRIPHOP. Derrière eux, on pouvait apercevoir dans un déluge de couleurs criardes, TECHNO, TRANCE, HOUSE, et DANCE qui se crêpaient le chignons comme à leur habitude.

Dans un coin à droite à l'écart du reste des autres groupes, se trouvait RAP, colosse noir disposant d'une impressionnante quincaillerie faite de bagues et autres colliers en métal précieux brillant.

Au fond à droite, WORLD et toute sa troupe formait le groupe le plus nombreux et le plus hétéroclites: CELTIQUE visiblement pas d'accord avec REGGAE et RAÏ puis SALSA, BOSSANOVA et SAMBA qui firent toutes les trois un clin d'œil à JAZZ et bien d'autres encore.

Puis le regard de JAZZ tomba sur son ennemi de toujours VARIETESINTERNATIONALES portant la classique tenue des VARIETES c'est-à-dire lunettes noires, costume noir, chaussure noir, cravate noir et chemise blanche. A côté de lui se trouvait VARIETESFRANCAISES et VARIETESITALIENNES clones de VARIETESINTERNATIONALES que l'on pouvait cependant reconnaître grâce aux badges qu'ils portaient à leur veste.

La foule cessa ses bavardages lorsqu'un individu, croisement entre Charlie CHAPLIN et Woody ALLEN tapa dans ses mains afin de demander le silence et remonta ses lunettes. C'était MUSIQUESDEFILMS que tout le monde surnommait BOF. Lui seul avait le pouvoir de provoquer ce genre de réunions plénières.

- Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, si je vous ai demandé expressément de venir, c'est que nous avons un petit soucis auquel il faut remédier au plus vite. Notre collègue BLUES a disparu…

A l'annonce de ces quelques mots, une cacophonie d'étonnement se fit entendre.

- S'il vous plait… fit BOF avec beaucoup de pragmatisme.

Une fois l'attention de tous de nouveau capter, BOF poursuivit:

- Sa dernière apparition remonte au concert de BB KING dans la ville de PARAGON CITY, il y a de cela plusieurs mois. Comme vous le savez nous ne pouvons nous permettre de laisser un vide musical. De ce fait et en vertu de l'article L-32 Bis de l'annexe 12 de notre convention collective, je vous propose d'organiser une élection afin de savoir lesquels d'entre nous assureront l'intérim pendant son absence. Je rappelle que cet intérim ne peut être assuré que par la collaboration de deux d'entre vous.
D'autre part, si dans 111 mois 1 jours et 1 heure BLUES ne réapparaît pas, une Assemblée Générale Extraordinaire sera organisée. Une nouvelle élection aura lieu afin de décider qui des deux élus de ce jour sera retenu définitivement pour récupérer le domaine d'activité précédemment sous la tutelle de BLUES.
Bien, je vous propose donc de procéder à l'identification des candidats.

JAZZ était abasourdi par la nouvelle, son vieil ami de toujours BLUES avait disparu et les autres ne pensaient qu'à une chose: le remplacer. Le seul autre qui semblait être attristé par la nouvelle était ROCK qui avait collaboré à de nombreuses reprises avec BLUES. Cependant, JAZZ savait qu'ils n'avaient pas le droit d'interagir avec le monde des mortels autrement que ce pourquoi il existait.

- Bien, que les candidats se fassent connaître, annonça de manière solennelle BOF.

Il y avait donc ROCK et JAZZ ce qui paraissait légitime puisqu'ils étaient les plus proches amis de BLUES. VARIETESINTERNATIONALES proposa aussi sa candidature ce qui n'étonna personne car dès qu'il y avait un moyen de récupérer quelques choses il était là. Mais à l'annonce de la candidature de CLASSIQUE, l'assemblée ne put s'empêcher d'exprimer sa surprise.

- Personne d'autre ? Bien, procédons aux votes… chaque responsable de groupe est prié de venir récupérer un support qu'il remettra dans cette urne une fois son choix réalisé.

JAZZ, ROCK, CLASSIQUE, WORLD, ELECTRO, et VARIETESINTERNATIONALES récupérèrent les documents. BOF en prit un aussi.

JAZZ n'eut pas de mal à convaincre RAP que le duo idéal était ROCK et lui-même. Les discussions allaient bon train dans chacun des groupes. JAZZ fit ses pronostics et considéra qu'il avait de bonne chance d'être retenu avec ROCK.

- Tout le monde a voté. Procédons au dépouillement
BOF plongea la main dans l'urne et récupéra le premier vote.
- ROCK et JAZZ
Il réitéra l'opération
- ROCK et JAZZ
Parfait, pensa JAZZ en faisant un clin d'œil à ROCK qui le lui rendit derechef.
Nouveau vote
- VARIETESINTERNATIONALES et CLASSIQUE
Le vote de CLASSIQUE pour sur, déduit JAZZ
- VARIETESINTERNATIONALES et CLASSIQUE
Hum ça se corse on dirait mais rien d'étonnant certainement une alliance de VARIETESINTERNATIONALES avec CLASSIQUE, reste WORLD, ELECTRO et BOF
- ROCK et JAZZ
Ah ! Voilà qui est mieux, se rassura JAZZ
- VARIETESINTERNATIONALES et CLASSIQUE
Hein quoi mais… JAZZ dévisagea ELECTRO qui haussa les épaules de dépit et qui fit un signe de la tête désignant TECHNO, TRANCE, HOUSE, et DANCE.
Il restait donc d'après ses calculs le vote de BOF.
- VARIETESINTERNATIONALES et CLASSIQUE… Le résultat du dépouillement donne donc vainqueur VARIETESINTERNATIONALES et CLASSIQUE.

JAZZ n'en croyait pas ses oreilles il observa tous les protagonistes. VARIETESINTERNATIONALES lui fit un sourire de satisfaction, BOF ne laissait transparaître comme à son habitude aucune émotion, ROCK était sous le coup de la déception, pétrifié, la bouche ouverte, les yeux écarquillés alors que derrière lui son groupe commençait à s'agiter dangereusement, CLASSIQUE était félicité par ses courtisans, WORLD essayait de tenir son groupe, RAP avait quitté l'assemblée, ELECTRO regardait le sol en secouant la tête.
JAZZ se rappela avec horreur de la dernière collaboration de VARIETESINTERNATIONALES et CLASSIQUE, un chevelu violoniste qui reprenait des valses façon supérette… à vomir.
Il quitta la réunion, jeta un dernier coup d'œil sur l'assemblée et il put apercevoir CLASSIQUE en train de faire un signe discret de remerciement à BOF.

Sur le chemin du retour, JAZZ se triturait l'esprit afin de trouver une solution. Il en arriva à la conclusion suivante: le seul moyen afin de mettre un terme à cette mascarade serait de retrouver BLUES mais lui n'avait pas le droit de mener l'enquête, les règles étaient claires sur le sujet. Il lui fallait donc trouver un intermédiaire compétent et de confiance oui mais qui ?
Mais bien sur !! Pourquoi n'y ai-je pas penser avant !
Il prit son téléphone portable.

- Allô, SOUL ? J'ai besoin d'un coup de main.
- Ah tiens salut P'pa, ça faisait un bail. S'il te plait ne m'appelle plus comme ça.
- Ah bon et comment dois-je t'appeler ?
- Coffy.


A suivre….

Independance Port, sur un bateau dans la baie.

Alessandro détestait les autres nazes qui se trimballaient la plupart du temps en collant ridicules, mais depuis quelques temps il avait à faire à des espèces de personnes bizarres qui le mettaient mal à l'aise et qu'il haissait encore plus.
De part son rang de Consigliare, Alessandro dirigeait tout un groupe mais il avait lui même ses responsables et ceux-ci lui avaient demandé de s'occuper d'une personne. Dans un premier temps il avait fallu l'enlever et puis maintenant le maintenir emprisonné. Il préférait de loin les missions où il fallait "parlementer" avec les Sky Raiders ou encore les Freaks..
On frappa à la porte de son bureau. Un homme d'une musculature imposante portant le costume uniforme de la Famille fit son entrée.

- Buon giorno, Consigliare.
- Arrête parler le rital, en plus t'a un accent à chier. fit Alessandro qui ne supportait pas de voir certains membres de la Famille utiliser la langue de ses aïeux.
- euh… d'accord, répondit le Capo Muscle
- Bon qu'est-ce que tu veux ? demanda Alessandro sur un ton ne feignant pas son agacement.
- Bah y'a trois gonzes qui demande à vous rencontrer.
- Z'ont pas rendez-vous, tu leur dis d'aller se faire foutre à ces cornuti
Trois hommes portant tous costard noir, cravate noire, lunettes noires et chemise blanche firent irruption dans le bureau.
- Bonjour Consigliare
- Mais bordel de…, pesta Alessandro
- Surveillez votre langage Consigliare. Nous venons voir le détenu.
- Bon bah je vous laisse moi… fit peu rassuré le Capo Muscle en s'éclipsant du bureau.
- Ouais bah la prochaine fois vous prenez rendez-vous, là j'ai aut'chose à branler.
- Je ne crois pas non, répondit sur un ton neutre son interlocuteur
- Ah ouais ? Vous allez virer vos fions de mon bureau sinon…
- Je trouve que son libre arbitre est un peu trop développé, remarqua l'un des deux suivants en s'adressant à ses compagnons
- En effet, ajouta le troisième
- VARIETESFRANCAISES, s'il te plait, fit celui qui semblait être le chef en indiquant d'un geste la direction d'Alessandro.
Le sus-nommé VARIETESFRANCAISES s'approcha d'Alessandro affublé d'un léger rictus.
- Mais qu'est-ce que… furent les derniers mots intelligibles que prononça Alessandro.

Un cri marquant une douleur indicible raisonna. Le Capo Muscle se précipita dans le bureau. Il aperçut subrepticement 4 clones en costume noir, cravate noire, lunettes noires et chemise blanche. Quand subitement l'un d'entre eux prit l'apparence du consigliare.
- Tout va bien, Capo Muscle, affirma le consigliare en faisant un geste de la main, son front s'illuminant d'une lueur bleutée.
- Bien Consigliare, répondit mécaniquement le Capo Muscle.
- Bien puisque c'est réglé allons voir cette antiquité de BLUES.

à suivre...

(
sympathique ce texte. mon alessandro ...
)

(
Enfin la suite !
C'est pas trop tôt, feignasse !

T'as que ça à faire au boulot.
)

(Joli travail, Bravo ! La Musique amène l'inspiration
Mais où est donc Funky ?)

Ca faisait plus d'une demi-heure que Vito attendait dans ce bar de Brickstone dans une ambiance enfumée bercée par de la musique country. Dans un autre monde, il aurait caché sa tenue orange marquant son appartenance aux Prisonniers mais ici à Paragon City c'était plutôt une marque qui inspirait le respect sauf peut-être pour ces maudits héros en collant mais le jeu en valait la chandelle.

Tout à coup la musique du bar changea brusquement. La musique country fit place à des cuivres étincelants et une rythmique endiablée. Un homme portant un chapeau, des lunettes de soleil assez ignoble, une tenue vert pomme avec des liserais violet pénétra dans le bar. Il se déplaçait de manière nonchalante à l'aide d'une canne en ébène dont la paume était une jeune femme nu en métal argenté. Il arborait tout un tas de bijoux clinquants qui contrastaient avec sa peau noire.
L'assistance composée essentiellement de motards et autres routiers barbus bardés de cuir et tatouages regardait plutôt d'un mauvais œil l'individu qui jurait sérieusement avec les drapeaux sudistes affichés fièrement derrière le comptoir.

Il se dirigea vers la table où s'était installé Vito, visiblement peu enclin à relever les insultes murmurées à l'encontre des afro-américains.

- C'est toi Link ? Fit Vito sans feindre son étonnement.
- Ouaip mais tu peux m'appeler King Link si tu veux.
- Ouais compte là-dessus… avant que tu poses tes petites fesses de négro t'as le matos au moins ?
- 3 kg de colombienne pure qualité ainsi que l'artillerie pour refaire la guerre du Viêt-Nam ? Bien sur. Répondit Link sur un ton amusé.
- Ok assis-toi. Je veux voir la marchandise avant. Je fais pas confiance à ta p'tite gueule de négro.
- Ca m'aurait sacrément étonné que tu me demandes pas ça, blanc-bec.
Link sortit un uzi et un petit sachet qu'il déposa sur la table.
- Un bloody mary, barman !! Fit bruyamment une jeune femme maquillée comme un clown en déposant un énorme sulfateuse sur le comptoir.
- Putain un de ces enfoirés de super casse-burnes !! ne put s'empêcher de dire Vito. Il fit un signe à visiblement un de ses compères présent incognito dans le bar qui sortit discrètement par la porte de service du bar.
- Espèce d'enfoiré j'espère que t'essaie pas de me piéger au moins parce que sinon…
- Sinon quoi ? Ils ne facilitent pas mon buisness, crois moi. Si tu veux on peut remettre ça à plus tard, t'as l'air de flipper, mec. Interrompit Link.
- Flipper ? T'as raison c'est ça… Non on remet pas le deal à plus tard.

La musique changea de nouveau. Un rythme plus syncopé se fit entendre.

- LINK !! Cria une jeune femme à la coupe afro.
- Oh putain, fit Link en rangeant rapidement l'arme et le sachet drogue qui était sur la table.
- C'est qui cette putain ? Demanda Vito énérvé.
- C'est ma sœur, Coffy. Ferme là et ça se passera bien, Vito. Répondit Link sur un ton résigné
- Personne me donne d'ordre, ok !! Surtout pas un bâtard de ton espèce !! interjecta Vito.
- Faut qu'on cause, Link. T'as des trucs à me dire. Continua Coffy.
- Et toi la pute, dégage !! fit Vito en faisant à ses collègues le signe qu'il avait prévu au cas où le deal foirait.
- Oh putain…

La porte de service explosa en morceau, laissant apparaître un corps calciné d'un membre des Prisonniers suivi de prêt par un individu masqué habillé d'un costume orange. Les autres occupants du bar qui visiblement n'attendaient que ça sortirent des armes de toutes sortes, couteaux, canons sciés, batte de base-ball…

- J'ai failli attendre, fit sur un ton neutre la jeune femme à tête de clown.
- Vous l'aurez cherché, enfoirés. Fit Vito en sortant une mitraillette tandis que Link se précipita sous la table.
- Pff ces humains aucun sens du respect, moi je dis. lança une femme portant un masque blanc qui venait d'apparaître assise à une table plus loin.
- Quelle est la partie du légume qui ne passe pas dans le mixer ? … la chaise roulante.

La tête de Vito explosa littéralement sous l'impact de la balle provenant du canon de l'arme exotique de la clown. Des créatures fantomatiques envahirent le bar, tandis que des jets de flammes provenant non seulement de l'homme au costume mais aussi d'une femme en costume rouge qui avait profité de la confusion pour pénétrer en volant dans le bar, brûlaient la chair des assaillants qui s'échinaient à tirer sur Coffy… un carnage.

Quelques secondes plus tard… Des occupants du bar, il ne restait plus qu'un tas de corps brûlés pour la plupart, criblés de balles en plus des marques de contusion pour d'autres. Une personne de petite taille pénétra dans le barre avec deux cadavres.

-Ouèèè j'en ai eu deux qui essayaient de s'enfuir !!
- Pas mal MMM, fit la femme en rouge.
- Je les avait pas vu c'est pour ça, remarqua l'homme en costume.
- Bon on se dépêche parce que y'a mon feuilleton brésilien qui commence dans 5 minutes, dit la femme au masque blanc en se levant enfin de sa chaise qu'elle n'avait visiblement pas quitter de tout le combat.
Coffy attrapa Link, le souleva du sol et le jeta contre le mur.
- Tu continues tes saloperies !! Ca t'a pas suffit la dernière fois !! Rugit Coffy.
- Putain Coffy, fous moi la paix. T'es pas super bien placée pour me faire des reproches !! Répondit Link en se relevant sans trop de difficulté malgré la violence de l'impact.
- Ah oui tu la vois celle-là elle va te dire bonjour en forme de reproche !!
- Qu'est-ce tu veux, putain !!
- Où est BLUES ?
- Qui ?
- NE TE FOUT PAS DE MA TROGNE, FUNK !!!
Un énorme coup de poing atterrit dans l'estomac de Link le projetant à quelques mètres.
- Okay okay okay… C'est bon. Si tu me laisse tranquille je te dis où il se trouve.
- Crois-tu vraiment que tu es en position d'avoir quelconques exigences !! Fit Coffy sur un ton menaçant.
- En effet… s'il est encore en vie, il est sur un bateau dans Indépendance Port c'est tout ce que je sais.
- Comment ça ? SI il est encore en vie ?
- Bah oui, le peu que je sais c'est que très bientôt il ne servira plus à rien si tu vois ce que je veux dire… Faut que tu te magnes le cul, c'est une question d'heures voire de minutes... Dit Link avec un grand sourire
- Tu perds rien pour attendre toi… Bon faut qu'on se dépêche visiblement. Vous venez avec moi ? J'ai encore besoin de vous. Demanda Coffy aux autres.
Les réponses affirmatives ne se firent pas attendre. Les membres de la JLVdM prirent donc la direction de Independance Port.

(à suivre)

(
ouaip, enfin la suite !
De mieux en mieux.
)

Independance Port, sur un pétrolier dans la baie.

- Hé Giorgio, tu sais quoi ?
- Quoi, Vitorino ?
- A chaque fois que je vois ta gueule je me dis que t'es vraiment un cornuto
- Ah ouais ? lance Georgio sur un ton menaçant
- Ouaip, le défit Vitorino
- Voulez que je vous aide, les nazes ? réplique, sur un ton moqueur, un héros portant un casque de robot, un pantalon à pois rouge, une cape à pois verts et un gros "S" rouge sur le torse
- Oh putain, viens on se le fait c't'enculé !!
- Claaaasse !! répond le héros

Un crépitement bleu surgit de ses mains et les deux Family tombent sur le sol, terrassés d'un coup.

- C'est bon je crois que j'ai trouvé le raffiot, fait le classieux Soroya sur l'intecom
- T'as été repéré ? Interroge Blietzkrieg.
- Non. En tout cas c'est fort dommage...
- Bon ok on arrive.

D'autres membres de la JLVdM ne tardent pas à rejoindre Soroya sur le pont.

- Pouah change moi ce costume de coincée du derche, Zaia !! s'exclame Evil Toll
- Mais tu t'es vu avec ton look, toi… on dirait un fan de Johnny Halliday répond du tac'o'tac Zaia
- Ahahaha l'est bonne celle-là, se tord de rire le poilu Moork
- Hé un peu moins de bruit on tente de les prendre par surprise pour une fois qu'ils ont dit les autres, fait la blonde platine Electrastar
- Z'êtes en place groupe 1 ? interroge Coffy sur l'intercom
- En place ché pas mais on est sur le bateau oui, répond Soroya
- Bon ok, je vous rappelle la tactique…
- La quoi ? objecte Soroya
- Bah le truc qu'on s'est dit avant de partir à l'assaut… enfin bref à 3 on fonce dans le tas.
- Aaah ok !!, font en coeur les membres présents sur le pont du pétrolier
- Attends, Coff à 3 on y va ? ou 3 et après on y va ?
- Tin à chaque fois tu nous fait le coup Soso, ché pas moi à 3 on y va.
- Ok.
- 3 !!! hurle Inner sur l'intercom
- Tin qui a fait ça… Bon on s'en fout c'est parti… Let's GROOOOOVE !!! fait Coffy.

Les Family ne sont pas vraiment étonnés de se faire tomber sur le palleteau mais restent cependant surpris de la violence de l'assaut auquel ils doivent faire face.
Les balles, les coups, les frigos, les flammes, les éclairs bleutés, ainsi qu'un horde de rayons lancés par des créatures translucides partent dans tous les sens et parfois atteignent les Family.

Après quelques minutes de combats acharnés, les groupes de la JLVdM se retrouvent enfin finalement devant une porte d'une salle située dans les tréfonds du pétrolier. La porte vole en éclat.

Assis au centre sur une chaise en métal se trouve BLUES mal en point. Autour de lui VARIETESFRANCAISES et VARIETESESPAGNOLES, tandis que VARIETESALLEMANDES enfonce lentement son bras dans le corps de BLUES en lançant: "Fous arriffez trop tard"
Lorsque tout d'un coup des tentacules noires surgissent de nulle part et immobilisent le bras de VARIETESALLEMANDES.

- Mais qu'est-ce que… s'étonne le chargé d'affaire de la musique teutonne de mauvais goût.
- Bien joué Lulu, Lance Inner
- Tu vois Junior c'est comme ça qu'on immobilise les méchants, explique Lucita à sa fille.
- Bah moi je préfère la méthode du pain dans la tronche, je peux te dire qu'il bouge plus après ça, répond la fille de Lucita

C'est à ce moment là que VARIETESFRANCAISES et VARIETEESPAGNOLES en profitent pour se téléporter emportant en même temps avec eux le corps de BLUES laissant VARIETESALLEMANDES seul face à la JLVdM en furie.

(A suivre…)

VARIETESALLEMANDES ne semblait en aucun cas impressionné par les super héros val-de-marnais qui lui faisaient face.

- Je vais me le faire, je vais me le faire, je vais me le faire, lança en sautillant MiracleMan
- Bah méfie-toi parce que on ne s'est pas de quoi il est capable… fit Coffy sur un ton inquiet
- Fous êtes fraiment pathétikeux avec fos costumes ignobleux.

C'est à ce moment que choisit MM et Sigrid pour foncer droit sur VARIETEALLEMANDES pour répondre à sa provocation immonde. Celui-ci ouvrit la bouche et….

I'M STILL LOOOOOOVING YOUUUUUUUU….

La musique stoppa net l'assaut déclenché par les deux scrapper munis respectivement de leurs épées étincelantes, ils lâchèrent leur armes et se mirent à danser un slow endiablée….


- Tin du Scorpion il y va pas de main morte l'animal, cria Coffy en se bouchant les oreilles…
- Boa ça aurait pu être pire, fit Evil Toll
- Moi j'aime bien Scorpion, lança Doc.
- Bon bah on va pas rester là comme des nazes on se le fait c'te bouseux, coupa Joke qui se mit en joug pour sniper.

VARIETESALLEMANDES fit un geste de la main en direction de la clown qui se mit à danser la danse des tyroliens et à filer des baffes à Moork qui n'avait rien demandé.

- Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel !!! Pesta Joke qui ne contrôlait visiblement plus ses mouvements
- Ailleux j'ai rien fait moi, couina Moork
- LALALA HI HOUUUUUUU LALALA HIHOUUUU !! se mit à beugler Joke tout en continuant la chorégraphie.
- Bah nous v'là bien, tiens… pas claaaassse, lâcha Soroya qui se reçut immédiatement une giffle de The Joke.
- Bon bah je pense qu'il faut lancer une attaque conjointe ce qui tactiquement permettra de le submerger et de ce fait, il ne pourra s'occuper de nous tous à la fois laissant une brèche ouverte dans sa défense qui nous donnera un avantage certain pour ne pas dire un certain avantage et donc l'occasion de le terrasser, intervint Blietzkrieg.

Silence...

- Comprends pas, qu'est-ce qu'y dit lui ? demanda Electrastar
- Hein ? On fait BOUM c'est ça ? Interrogea Inner
- Je crois bien, répondit placidement le Doc
- à 3 ? fit Coffy
- Tu nous gonfles avec ton à 3 !! rétorqua Lucita
- C'est vrai ça pourquoi pas 4 d'abord, développa Zaia
- Bon bah comme vous voulez mais moi j'aime bien 3… dit Coffy, sur un ton résigné
- Alors fous allez pas y passer 3 heures non plus, intervint VARIETESALLEMANDES qui commençait sérieusement à s'impatienter
- Toi, le buveur de shnaps on t'a pas sonné, lâcha rageusement Evil Toll
- 4 !!!! cria Inner en fonçant au contact de VARIETESALLEMANDES suivi de prêt par le Doc et des pets lumineux de Blietz.

Comme prévu par l'habile Blietz, VARIETESALLEMANDES ne savait plus où donner de la tête, certains des pets se mirent à danser mais pas suffisamment pour ne pas être totalement submergé.

Deux grosses explosions sonnèrent le glas de VARIETESALLEMANDES qui disparut dans un grand jet de lumière verte.

- ENCORE UNE BELLE VICTOIRE POUR LA JLVdM !!!, s'exclama à plusieurs reprises MiracleMan comme à son habitude.
- Mouais mais on a pas récupéré BLUES… fit dépitée Coffy
- Boaaah on va bien le retrouver, t'inquiètes, dit Soroya en prenant la pose.

(à suivre)

ouaip !!!
encore !!!!!
la suite !!!!!
vite !!!!!!

muahhaa, c'est excellent!
J'adore!