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 The Pulp, la génèse.

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Moork
Méta Gros Vilain
Moork


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MessageSujet: The Pulp, la génèse.   The Pulp, la génèse. EmptyMer 17 Nov à 14:12

Bon pour info, un nouveau a fait son entrée dans la JVLDM. Voici un petit background de mon alt.. cat



Marvin avait tout juste 7 ans quand il découvrit qu’il n’était pas un garçon comme les autres. C’était un dimanche banal dans une petite ville pas loin de Chicago, ou il vivait en compagnie de son père, démarcheur de commerce, et de sa mère, femme au foyer qui passait son temps devant la télé, à s’abrutir devant des soap opéra.
Sauf qu’aujourd’hui, sa mère avait fait du poisson. Et le poisson, Marvin détestait ça.
« C’est riche en fer et en phosphore ! Si tu manges pas, tu resteras tout maigre et tu continueras à te faire botter le cul à ton école par ce gros lard de Johnson» lui disait régulièrement son père. Ce jour la, l’atmosphère était plutôt houleuse pendant le déjeuner.
Sa famille croulait sous les dettes, et son père et sa mère avait eu une énième dispute sur certaines dépenses inconsidérés. Les insultes avaient fusées, et comme d’habitude, Marvin avait regardé son père frapper sa mère, désespéré. Comme d’habitude aussi, il avait senti une douleur à la tête, et sa vision se brouiller.
Depuis, c’était un silence pesant qui dominait ce début de repas. Sa mère partit chercher le plat principal, et ramena un gros plat de poisson grillé.
- « Oh non, pas encore du poisson, c’est dégueulasse » dit Marvin.
- « ta gueule et mange » avait répondu son père.
- « Pourquoi je dois manger des choses que j’aime pas, c’est toujours pareil. Toi t’aimes pas les navets, on t’oblige pas à en manger ? »
Son père laissa tomber sa fourchette et marqua une pause, son visage se durcissant.
- « p’tetre parce que si tu manges pas, je t’en fous une. »
Sa mère tenta d’intervenir. « du calme vous deux. Marvin, écoute ton père et mange ».
- « mais j’aime pas ç.. ». avant d’avoir pu finir, l’énorme main de son père s’écrasa sur sa joue.
- « tu va pas me faire chier aujourd’hui le morveux. Tu veux pas manger, ok, c’est moi qui vais te faire manger alors ».
Son père s’empara a pleine main du poisson et l’approcha sans délicatesse de la bouche sa bouche.
- « ouvre ta putain de bouche ».
Marvin avait les yeux écarquillés de terreur et son cœur battait à tout rompre. Jamais les choses n’avaient été aussi loin. La douleur dans son crâne le lançait à nouveau et il secoua la tête pour la faire partir.
Son père pris ça pour un signe de dénégation, et lui écrasa le poisson sur le visage, déclenchant un moment de panique chez Marvin. Sa mère elle, criait pour calmer son père, tentant de le retenir.
Et tout à coup la douleur partit. Et avec elle, le poisson, son père, la table et les assiettes.
Tout allait s’écraser sur le mur, à un mêtre de la.
Pendant quelques minutes, Marvin fût complètement paralysé par la stupéfaction. Sa mère le regardait sans comprendre, tandis que son père essayait de se relever, sonné par le choc. « un putain de tremblement de terre, c’etait juste un putain de tremblement de terre » repetait-il.
Mais Marvin, au fond de lui, avait compris. C’était lui qui avait fait ça. Parce qu’il avait voulu que ça arrive. La peur fit place alors à l’incrédulité. Etait-il vraiment capable de déplacer les objets avec son esprit ?
Il avait lu dans les journaux à scandale que ces parents achetaient que quelques part, il y avait une ville ou les habitants possédaient tous des pouvoirs, mais pour lui c’etait du délire, on n'était pas dans un film !
Il se leva doucement, s’essuya le visage de sa serviette, attrapa son manteau et sortit sans un bruit de la maison.
Il fallait qu’il sache ce qu’il était vraiment.
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Coffy
Méta Gros Vilain
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MessageSujet: Re: The Pulp, la génèse.   The Pulp, la génèse. EmptyMer 17 Nov à 17:41

(
[MODE PRIVATE JOKE ON]
J'adore la manière dont tu décris cette scène, c'est très visuel, tu devrais écrire des scénarios de cinéma Razz
[MODE PRIVATE JOKE OFF]

Sinon trèves de plaisanteries excellent texte Moork... mais tout laisse à supposer qu'il y a une suite me trompe-je Wink ?
)
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Moork
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MessageSujet: Re: The Pulp, la génèse.   The Pulp, la génèse. EmptyMer 17 Nov à 19:24

Marvin déambula dans les rues de la ville un moment, se rejouant la scène encore et encore, essayant de se remémorer ce qui s’était passé et ce qu’il avait ressenti. Il n’arrivait pas à comprendre. Il n’avait pourtant rien d’exceptionnel.
Il n’était ni un extra-terrestre avec un collant bleu et une cape rouge, ni un de ces savants blanc plein de fric qui s’amusait à jouer les justiciers dans une armure dorée.
Il était juste un gosse merde ! un gosse. Noir. Petit. Pas musclé. Et il venait d’envoyer voler son père à l’autre bout de la pièce. Sans doute allait-il prendre la branlée du siècle en revenant. Cette pensée le fit frémir. Quelque part au fond de lui, il adorait ses parents, il admirait son père, et lui avoir fait du mal était intolérable.
Mais une autre petit voix lui disait que s’il avait réussi à mettre KO un adulte de 90Kg, les petits caids de son école n’avait qu’a bien se tenir. Il allait leur botter les fesses sévères ! Surtout le gros johnson. Johnson était un géant pour son age. A presque 9 ans, il frôlait les 1m60, pesait pas loin de 60kg et prenait un malin plaisir à taper sur tout ce qui était plus petit que lui.
Marvin arriva dans le parc de la ville, un minable terrain couvert d’un gazon jauni ou la municipalité avait installé un tourniquet et un toboggan, aujourd’hui couvert de tag. En 1960, le gouvernement, soucieux de calmer les heurts interraciaux, avait lancé une grande campagne sous le signe de l’amitié interculturel. A titre de bonne fois, les quartiers noirs s’étaient vu doter de terrain de jeu et de maison de quartier. Seulement, une fois les élections municipales passés et le maire du moment réélu, tout était retombé en décrépitude. Marvin ne comprenait rien à la politique, mais ce qu’il savait, c’est que ces putains de trou du cul s’était bien foutu de la gueule de gens qui habitaient ici.
Il s’assit sur les marches et regarda autour de lui. Il repéra un tas de poubelle où quelques chiens faméliques cherchaient leur pitance du jour. Il se concentra, et essaya de faire tomber le tas.
Trois minutes après, il avait mal aux yeux et à la tête à force de fixer devant lui, les chiens n’avaient pas bougés, pas plus que la poubelle.
Il commençait à douter. Après tout, c’était peut être vraiment un tremblement terre qui l’avait débarrassé de son père.
Après un bref nouvel essai, il dut se rendre à l’évidence, il n’avait pas plus de pouvoir que n’importe quel gamin de son age.
« Quel blaireau, tu te prenais pour Batman ou quoi ? » se dit Marvin « demain, les potes vont te raconter que les meubles sont tombés aussi chez eux.. Finis les rêves de gloire ! ».
Cette pensée le fit ricaner, et il se leva, bien décidé à rentrer chez lui.
« Hey mais c’est petit négro ! alors, on vient faire mumuse sur le tourniquet ? »
Johnson et sa bande marchait rapidement dans sa direction, avec l’air hilare de ceux qui vont passer un bon moment au dépend de quelqu’un d’autre.
Marvin ne répondit pas et continuer à s’éloigner, sans accélérer.
Johnson, déjà arrivé à sa hauteur, lui posa la main sur l’épaule et le força à se retourner.
« Pourquoi tu répond pas négro, t’es sourd ? ».
« Fous moi la paix Johnson, je rentre chez moi, alors fous moi la paix » répondit Marvin.
« Ohh mais regardez moi ça, il rentre chez lui le petit négro, il va retourner dans les jupons de sa maman hein ? »
La réflexion déclencha l’hilarité des autres garçons.
« Moi je me dis que tu va rester ici t’amuser un peu avec nous négro, on est tes amis après tout ? » continue johnson.
Marvin avala sa salive avec difficulté. Johnson était un mec costaud doublé d’un cerveau de pigeon, et les jeux qu’il pratiquait était en général douloureux. Sans un mot, il se retourna, et commença à partir d’un pas tranquille, puis il accelera subitemment.
Il enttendit les autres s’élancer à sa poursuite, et quelques secondes après sa tête frappa violemment le goudron de la route, après un placage sauvage.
« A poil le négro !! » cria johnson.
Des mains agrippèrent Marvin qui essayait de se débattre. Il sentait la panique monter en lui. Quelques mois auparavant, Johnson et sa bande l’avait choppé dans les vestiaires après les cours de sport et lui avait piqué tout ses fringues, avant de le jeter à la porte. Il était rentré chez lui en sanglotant, un slip comme seul tenu, honteux comme jamais il ne l’avait été.
Il tentait vainement de se protéger de ses bras lorsqu’on lui arracha son manteau. Quelques coups pleuvaient sur lui de temps en temps, pour qu’il arrête de se débattre.
Puis Marvin sentit la douleur dans sa tête, et la montée d’énergie qu’elle provoquait.
« Allez..vous faire FOUTRE !! » cria-t-il, libérant la tension et essayant de frapper Johnson.
Plusieurs choses se passèrent en même temps. Il sentit ceux qui le maintenait au sol être soulevé délicatement du sol et repoussé fermement. Puis une lumière intense alla frapper Johnson qui, malgré sa masse, fut projeté en l’air à plusieurs mètre de distance.
Quand il ouvrit les yeux, Marvin vit Johnson étalé au sol. Les autres garçons s’était barrés en courant.
Marvin constata qu’il était entouré d’une étrange bulle chatoyante, qui ondulait lentement et produisait un étrange bruit. Ses mains étaient éclairées d’une faible lueur bleuâtre qui disparut rapidement.
Il s’approcha du corps inerte de Johnson.
« Alors gros lard, on rigole moins maintenant hein ! Le petit négro il t’emmerde ! » dis Marvin.
Aucune réponse ne parvint du garçon.
« Allez barres toi Johnson, avant que je te fasse mal » cria Marvin tout en s’approchant.
Devant l’absence de réaction, il s’approcha précautionneusement.
« Johnson ? ».
La peau du garçon était devenu grise, et sur son ventre s’étendait un cercle d’une quarantaine de centimêtre. Les vetements et la chair était carbonisés et une odeur de poulet grillé chatouilla les narines de Marvin qui recula aussitôt, pris de nausée.
« Putain de merde, je l’ai tué.. oh putain de merde » marmonna Marvin.
Il tituba sur plusieurs mêtres et vomis en tombant à genoux. Puis il se remit debout et se mit à courir en sanglotant vers la gare routière..

Dans le journal le lendemain, on parla de reglements de compte. Un jeune garçon de 7 ans aurait utilisé un explosif pour tuer un membre d'un gang rival. Le meurtrier n'avait pas été retrouvé, et la mère appelait le jeune à se rendre.. Plein de conneries qui ne manquerait pas d'entretenir les stéréotypes sur les noirs des quartiers chauds.
Mais Marvin n'avait pas acheté le journal. Il avait juste sauté dans le premier bus pour partir le plus loin possible.

Après quelques années de galères, ses talents furent remarqués par une organisation qui avait besoin de main d'oeuvre d'un type particulier. Garçon de la rue creuvant de faim, Marvin fut embauché pour faire le gué lorsqu'on voulait expliquer à quelqu'un qu'il fallait etre gentil avec la Famille. Et puis on l'aimait bien le négro, chez les italiens...

La suite dans de prochaines aventures : " les repenties"!
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Moork
Méta Gros Vilain
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MessageSujet: Re: The Pulp, la génèse.   The Pulp, la génèse. EmptyVen 19 Nov à 18:12

Il était tôt lorsque Marvin arriva au lieu du rendez-vous, un breakfast bar situé dans une petite rue pas loin des docks. Le soleil déjà haut réchauffait les rues humides et faisait monter une brume moite et etouffante. « Encore une canicule pour aujourd’hui. L’été est vraiment chaud cet année » se dit Marvin. Heureusement pour lui, l’opération d’aujourd’hui serait de la routine selon le consigliare. « Il faut juste faire passer un message, et puis tu seras pas tout seul. » avait-il dit. Les messages de la Famille, il les connaissait bien. Ceux qui les subissait servait en général de carte postale pour la ville entière, une manière de dire à tous « Voilà ce qui arrive à ceux qui contrarie la Famille ».
Marvin s’installa au comptoir et commanda un petit déjeuner complet avec un café, puis s’alluma une cigarette, se retournant vers la vitrine pour mieux apercevoir la rue.
La nuit avait été rude, le whisky qu’il avait ingurgité pour féter ses 28 ans lui avait filé une sacrée gueule de bois, et une migraine sourde lui tapait les tempes. Il avait passé les 4 dernières heures a déambuler dans les rues d’un pas mal assuré, histoire d’éliminer le trop plein d’alcool.
La serveuse, une femme entre deux ages qui avait dû être mignonne dans le temps s’était avancé pour mettre en marche une vieille radio, qui diffusa un ancien tube de George Clinton. Elle s’avança alors pour lui apporter une assiette contenant des tranches de bacon graisseuses avec ce qui devait être de la purée.
« Un bon p’ti dèjeuner pour te mettre d’applomb, garçon. A ta tête, quelque chose me dit que t’as pas beaucoup dormi. Qu’est ce que tu viens faire par ici, t’es pas du quartier si ? ».
Marvin détestait les curieux, mais la femme lui rappelait sa mère, et il se força à sourire.
« J’ai un rendez vous madame » répondit-il.
La femme le regarda curieusement, puis le dévisagea des pieds à la tête.
« J’aurais du m’en douter, y’a pas beaucoup de costume noir dans le coin. Suis moi, il t’attend derrière » lui lança la femme en se retournant pour ouvrir le bar et lui montrer le chemin.
En passant derrière le comptoir, Marvin eut le temps d’apercevoir un fusil à canon scié posé sous la caisse. Cela le fit sourire. « Un sacré bout de femme cette nana » se dit il.

Il entra dans ce qui devait être la réserve au vu des provisions qui s’amoncelait sur les étagères. Un gros homme blanc en costume noir était attablé devant une petite table en bois ou s’étalait un petit déjeuner plus que copieux. Il était en train de s’empiffrer et il leva la tête sans s’arrêter de manger.
« Ahh, voilà donc mon partenaire pour la matinée ! on m’a parlé de toi négro ! il paraît que t’es spécial. Ça tombe bien, j’aime bien les gens spécial ! » dit il en se fendant d’un large sourire, qui revelait des restes de nourritures graisseuses.
« Encore un gros porc d’Italien » pensa Marvin. « Ouais c’est moi. » répondit Marvin.
La femme sortir en fermant la porte derrière elle, les laissant tout les deux.
Pendant quelques minutes, l’homme continua de dévorer son repas en devisageant Marvin, sans cesser de sourire.
« Moi c’est Rico. Et toi c’est quoi ton nom négro » demanda-t-il enfin ?
« Marvin »
« Ok négro, on met les choses au point sur ce que j’aime et que j’aime pas. J’aime pas bosser en équipe, j’en ai pas besoin. Je fais le boulot rapidement, mais le chef a pensé que je pourrais avoir besoin de toi alors voilà, t’es la. Seulement une chose : si tu m’emmerdes, je te pètes les genoux c’est compris ? »
Marvin avait l’habitude des vantardises et des menaces des membres de la Famille. Ces putains de rital ne savaient parler que comme ça, il fallait toujours impressionner l’autre.
Cela fit sourire Marvin. « Ok blanche neige, c’est toi le chef » répondit Marvin.
L’homme partit d’un rire gras, et de petits bouts de nourritures roulèrent sur son costume.
« Tu me plais bien toi ! allez, on se grouille, on a un rendez vous. » répondit l’homme.
En passant, Rico se chargea d’une lourde malette et se dirigea vers la rue.
Ils traversèrent ensemble le pâté de maison, avant de se diriger vers un immeuble en pierre qui avait dû être blanc, mais que la pollution avait rendu d’un gris sale.
« Ok négro, voilà le plan. Des petits malins ont cru bon de refiler un sachet plein de lactose à un de nos revendeurs officiels. Ils ont pris le fric et se sont térrés en pensant qu’on oublierai l’affaire et qu’on ne les retrouverais pas. Sauf qu’on sait ou ils sont, on va donc faire passer l’envie à tout les autres candidats de rouler la Famille dans la farine. Ils sont 5, et ne doivent pas nous attendre. Donc le plan c’est que je rentre, je m’occupe d’eux, et toi tu restes dehors pour faire le gué Ok ? » lança l’italien.
Dans d’autres circonstances, Marvin aurait protesté pour faire sa part du boulot. Il detestait qu’on le prenne pour une petite main. Mais ce matin, la proposition de l’homme le soulagea presque. « Au moins, j’aurais moins mal à la tête, et puis je laisse ce gros lard faire le boulot » se dit-il. « Ok, c’est parti » répondit il simplement.
Ils montèrent au 4ême étage sans croiser personne. Les couloirs étaient en bien meilleur état que ne le laissait supposer l’extérieur. Ils s’arrêtèrent tout les deux devant une porte en bois qui n’avait pas l’air d’une solidité extrême. L’italien sortit une paire de gants blanc et ouvrit la malette pour y prendre deux flingues parmis les plus impressionnants que Marvin avait jamais vu.
« ils te plaisent ? je te présente Peste et Choléra. Si l’un ne te tue pas, l’autre le fera sûrement ! » dit l’italien en partant d’un rire silencieux.
« Allez, écartes toi, j’ouvre. Tu rentres derrières moi, tu refermes, et tu tiens les curieux à l’écart si besoin est. »
Marvin s’écarta, et secoua la tête pour s’éclaircir les idées et se réveiller un peu. Dans quelques minutes, tout serait fini et il pourrait aller se coucher.
Rico pris un peu de recul, puis fracassa la porte d’un coup de pied bien placé. Il entra en pointant les flingues devant lui. Marvin le suivi puis rabattit la porte.
A l’intérieur de l’appartement, trois hommes étaient assis autour d’une table, visiblement en train de jouer aux cartes. Un quatrième homme était allongé sur le canapé. Tous n’avait pas esquissé le moindre mouvement et regardaient les yeux écarquillés les nouveaux arrivants sans dire un mot.
« Ce sont des jeunes qui se sont cru plus malins que les autres » se dit Marvin. « Dommages les potes, vous n’auriez pas du jouer avec la Famille. La plaisanterie, c’est pas son fort. »
Rico avança calmement dans la pièce.
« Bonjour messieurs, c’est la poste, j’ai un colis à vous livrer. C’est pour qui ? » dit il.
Devant l’absence de mouvement des occupants de l’appartement, Rico avança encore d’un pas.
« Bon, je vais donner le message à tout le monde alors. Voilà. En gros, il y a deux semaines, vous avez vendu de la dope à un ami de mon oncle Al, mais voilà, c’était pas de la dope, alors cet ami est allé voir mon oncle, et lui a dit que des petits enculés lui avait vendu du lait en poudre pour une somme défiant toute concurrence. Du coup mon oncle aimerait bien retrouver les petits enfoirés qui ont arnaqué son ami. Vous auriez des trucs à me dire ? ».
L’un des jeunes attablés à table, un jeune black qui avait l’air terrorisé commença à bouger. « On voulait pa… ». La balle l’atteignit en pleine tête, répandant sa cervelle sur le rideau derrière lui.
« Pardon mon pote ? tu disais quoi ? j’ai pas bien entendu ? » ricana Rico.
«Hey Marvin, t’as vu, je crois qu’il voulait me dire quelque chose le négro ? » lança-t-il « C’est comme dans le film avec le négro et Travolta ! tu sais ! PulpFiction ! et tu sais quoi ! Je vais t’appeler PulpFiction ! ça me plait bien ce nom. »
Marvin allait dire quelque chose lorsque la porte des toilettes s’ouvrit violemment, révelant un homme tenant un magnum à la main, visant le dos de Rico. Marvin réagit immédiatement, créant une bulle protectrice autour de l’italien. L’homme tira, mais les balles furent déviés et allerent s’enchasser dans le mur.
Rico se retourna et plomba l’homme de balles, puis se retourna vers les survivants et les tua à leur tour.
Après quelques instants de silence, Rico se tourna vers Marvin.
« Ouais..Comme dans ce putain de film..PulpFiction… ».
Ils sortirent tout les deux calmement de l’immeuble, entendant les sirènes de police s’approcher.









Voila, c'etait un synopsis sur l'origine du nom de The Pulp, j'espere que ça vous aura plut!
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Dark_Sokteth
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MessageSujet: Re: The Pulp, la génèse.   The Pulp, la génèse. EmptyVen 19 Nov à 18:17

Joli texte Moork Smile Du sang du sang du sang et des blagues Wink
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Dame Mort
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MessageSujet: Re: The Pulp, la génèse.   The Pulp, la génèse. EmptyVen 19 Nov à 22:41

Cool la référence à Pulp Fiction , c'est sympa Smile
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Coffy
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MessageSujet: Re: The Pulp, la génèse.   The Pulp, la génèse. EmptySam 20 Nov à 1:42

(
Excellent Moork et notamment la manière dont Marvin acquiert son nom de super héros Wink
)
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Redoliv
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MessageSujet: Re: The Pulp, la génèse.   The Pulp, la génèse. EmptyDim 21 Nov à 16:15

Anatole:

bizarre, je n'avais pas cru voir un "black" lors de notre rencontre à atlas park...., il me semblait avoir rencontré une jeune femme habillé d'un costume assez classe..... semblable ou tout du moins rappellant ceux des Capo.....


Hihan:

Ouaip, ch'ui d'accord avec M. "Fin du monde" , il me semblait aussi que ce surnom de Pulp était celui d'une jeune femme ....

(
c'est moi ou j'ai pas compris ce que j'ai vu IG??

cependant, j'ai bien aimé le texte.
)
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Dark_Sokteth
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MessageSujet: Re: The Pulp, la génèse.   The Pulp, la génèse. EmptyLun 22 Nov à 11:10

Euh Hihan, je crains que tu es été abusé par un sorcier dans les Hollows, car c'était vraiment un jeune homme habillé en costume, il est vrai légérement mafieux, mais un jeune homme quand même Smile .

Mais Foi de Marvel Knight, il s'est comporté en héro (ouaip une vatche de baston qu'on c'est tapé ce jour là (cf post Première Rencontre))
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Coffy
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MessageSujet: Re: The Pulp, la génèse.   The Pulp, la génèse. EmptyLun 22 Nov à 18:02

[Sujet déplacé dans la section "Sur un building..."]
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Moork
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MessageSujet: Re: The Pulp, la génèse.   The Pulp, la génèse. EmptyMar 23 Nov à 13:19

Pulp :
Comment ça je ressemble à une danseuse?
tu as pris trop de blanche mon pote!
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Redoliv
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MessageSujet: Re: The Pulp, la génèse.   The Pulp, la génèse. EmptyMar 23 Nov à 23:04

Hihan bon allé mea culpa....
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Coffy
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MessageSujet: Re: The Pulp, la génèse.   The Pulp, la génèse. EmptyMer 24 Nov à 11:28

(
Quand je vous disais qu'elle était alcoolique la naine... euh enfin plus que la moyenne de la plupart des nains... enfin je me comprends...
)
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Dark_Sokteth
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MessageSujet: Re: The Pulp, la génèse.   The Pulp, la génèse. EmptyMer 24 Nov à 13:37

En plus d'être super héro je fais ausi dans le social, tu as besoin d'aide Hihan ?

Tu sais l'alcool n'est pas une fatalité, tu peux t'en sortir, si tu veux j'anime des réunions des SHAA (Super Héros Alcooliques Anonymes Wink) je peux te dire quand aura lieu la prochaine réunion
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MessageSujet: Re: The Pulp, la génèse.   The Pulp, la génèse. Empty

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